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Conférence - Le Corpus de français parlé à Bruxelles pour décrire le “français tout court”

27 novembre 2024, à 10h
Nancy, Campus Lettres et Sciences humaines, ATILF, Bâtiment CNRS, Salle Paul Imbs
Conférence par Jean Klein et Cédrick Fairon (UCLouvain)

Le Corpus de français parlé à Bruxelles (CFPB) a vu le jour en 2013 (Dister et Labeau 2017) ; il se veut le pendant bruxellois du Corpus de français parlé parisien (CFPP200, Branca-Rosoff et al. 2011). En effet, moyennant quelques adaptations, les intervieweurs utilisent le même guide d’entretien semi-dirigé dont le thème principal est celui de la relation des habitants à leur quartier, et plus généralement leur ville.

 

Le CFPB vient assurément combler un vide. En effet, il n’existait pas jusqu’à sa mise en place de corpus académique, comme c’est le cas par exemple à Montréal (Sankoff et al. 1976), documentant le français parlé dans la capitale belge. Dans cette communication, nous verrons notamment le terrain particulier, du point de vue linguistique, que constitue Bruxelles, ville officiellement bilingue, mais aussi ville multiculturelle, capitale des institutions européennes. Mais s’il s’agit de documenter la variation diatopique, le CFPB participe également à la description du “français tout court” (Blanche-Benveniste 1983).

 

Références citées

 

BLANCHE-BENVENISTE Claire (1983). « L’importance du ‘français parlé’ pour la description du ‘français tout court’ », Recherches sur le français parlé 5, p. 23-45.

 

DISTER Anne et LABEAU Emmanuelle (2017). « Le Corpus de français parlé à Bruxelles : origine, hypothèses et développements », Cahiers de l’AFLS 21 (Association for French Language Studies).

 

BRANCA-ROSOFF Sonia, FLEURY Serge, LEFEUVRE Florence et PIRES Matthew (2011). Constitution et exploitation d’un corpus de français parlé parisien, Corpus 10, pp. 81-98.

 

SANKOFF David, SANKOFF Gillian, LABERGE Suzanne et TOPHAM Marjorie (1976). « Méthodes d’échantillonnage et utilisation de l’ordinateur dans l’étude de la variation grammaticale », Cahiers de linguistique, no 6, pp. 85-125.

 

 

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