Martine Rousseau, l'une des conférencières invitées, a partagé son séjour bruxellois sur son blog sur le site du journal Le Monde.
Première journée (18 mai)
Deuxième journée (19 mai)
Troisième journée (20 mai)
Le colloque Questions d’orthographe s'est déroulé à Bruxelles (Université Saint-Louis – Bruxelles), du 18 au 20 mai 2022. Il a rassemblé des présentations de recherches récentes liées à l’orthographe du français, dans une approche qui se voulait volontairement large.
Pour soumettre une proposition
Thèmes
Les travaux présentés pourront porter tout autant sur les usages que sur les discours tenus sur l’orthographe. Les perspectives pourront être historiques, institutionnelles, linguistiques, sociolinguistiques et/ou didactiques. Le colloque est centré sur l’orthographe du français, mais celle-ci peut être envisagée aussi dans ses contacts avec d’autres langues.
Le colloque se déclinera autour de 5 axes principaux. Des pistes non exhaustives pour chacun de ces thèmes sont proposées.
Axe 1. Histoire de l’orthographe
- l’histoire des usages graphiques et orthographiques : la perspective peut être diachronique (quels changements,...) ou synchronique (état du système graphique révolu)
- les choix et principes orthographiques au fil du temps et des publications, ou des rééditions
- les réformes et leur réception
- les (nouvelles) propositions de réforme
- l’évolution des discours tenus sur l’orthographe, des imaginaires et des idéologies qu’ils véhiculent
- la place de l’orthographe dans les institutions
- le changement des valeurs données à des graphies ou à des règles
Axe 2. Enseignement et apprentissage de l’orthographe
- les recherches en didactique de l’orthographe (comment enseigne-t-on l’orthographe ?)
- les recherches sur l’apprentissage de l’orthographe (comment apprend-on l’orthographe ?)
- les approches pédagogiques récentes, les activités, les méthodes, les outils
- les difficultés des élèves, les difficultés des enseignants
- les apports et les limites des outils informatiques dans l’apprentissage
- les programmes scolaires
- les grammaires scolaires et l’orthographe
- l’apprentissage de l’orthographe en FLE, FLS
- orthographe et alphabétisation, orthographe et illettrisme
- l’évaluation de l’orthographe à l’école et autour
Axe 3. Pratiques et représentations de l’orthographe aujourd’hui
- les représentations des différents acteurs (professionnels de l’écrit, apprenants, enseignants, médias…)
- les variations dans les écrits (variation selon les scripteurs, les supports, les genres de texte, les situations, les propos…)
- les idéologies linguistiques liées à l’orthographe
- les discours institutionnels
- les débats autour de l’orthographe
- les sms, les écritures numériques
- l’orthographe et le traitement automatique des langues
Axe 4. L’orthographe du français au contact d’autres langues
- les pratiques graphiques et orthographiques en situations de plurilittéracie
- l’intégration graphique des emprunts (emprunts d’autres langues en français ou emprunts du français dans d’autres langues)
- l’influence de l’orthographe du français dans la mise à l’écrit d’autres langues (langues régionales, situations d’évangélisation, de colonisation…)
- toute autre situation d’interférences, influences, circulations de formes et de principes graphiques et orthographiques du français vers d’autres langues, ou d’autres langues vers le français
Axe 5 : Penser l’orthographe
- système graphique, orthographe, plurisystème : quels modèles pour penser l’orthographe et les systèmes graphiques aujourd’hui ?
- les modèles et analyses de la sémiographie du français
- les politiques linguistiques passées, actuelles ou futures
- quelle orthographe pour demain ?
Calendrier
- Réception des propositions sur https://questionsdortho.sciencesconf.org : 15 décembre 2021
- Réponse aux auteurs : février 2022
- Inscriptions : à partir du 1er mars 2022
- Colloque : 18-20 mai 2022
Format des soumissions
Les propositions de communication anonymes seront déposées sur Sciencesconf.org. Les propositions ne dépasseront pas 2 pages, bibliographie comprise. Elles seront écrites au format Times New Roman, taille 12, interligne simple. Les marges seront de 2,5 cm partout.
Appel à communications clôturé
Comité d'organisation
Anne Dister (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Clara Mortamet (Université Jean Monnet – Saint-Etienne)
Thomas Baruh (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Sabine de Knop (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Justine Gauthier (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Dominique Longrée (Université de Liège et Université Saint-Louis – Bruxelles)
Laura Rivero (Université Jean Monnet – Saint-Etienne)
Pascal Tonnaer (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Dan Van Raemdonck (Université libre de Bruxelles)
Martine Willems (Université Saint-Louis – Bruxelles)
Comité scientifique
Laura Abou Haidar (Université Grenoble Alpes)
Olivier Baude (Université Paris Nanterre)
Sonia Branca (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Catherine Brissaud (Université Grenoble Alpes)
Yvonne Cazal (Université de Caen)
Danièle Cogis (Inspé de Paris)
Bernard Combettes (Université de Lorraine)
Virginie Conti (CIIP/IRDP, Neuchâtel)
Jacques David (CY Cergy Paris Université et INSPÉ de l’Académie de Versailles)
Sarah de Vogüe (Université de Nanterre)
Anne Dister (Université Saint-Louis - Bruxelles)
Jean-François de Pietro (Institut de recherche et de documentation pédagogique - Neuchâtel)
Marie-Laure Elalouf (Université de Cergy-Pontoise)
Daniel Elmiger (Université de Genève)
Michel Fayol (Université Clermont Auvergne)
Thomas François (Université catholique de Louvain)
Roxane Gagnon (HEP Vaud)
Jean-Pierre Jaffré (CNRS et Université Paris Nanterre)
Jean-Marie Klinkenberg (Université de Liège)
Pierre Largy (Université Toulouse Jean Jaurès)
Michèle Lenoble-Pinson (Université Saint-Louis - Bruxelles)
Georges Legros (Université de Namur)
Hervé Lieutard (Université Paul Valéry Montpellier 3)
Danièle Manesse (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Pierre Manen (Université Jean Monnet - Saint-Etienne)
Marie-Louise Moreau (Université de Mons)
Clara Mortamet (Université Jean Monnet - Saint-Etienne)
Hubert Naets (Université catholique de Louvain)
Marie Nadeau (Université du Québec à Montréal)
Gabriella Parussa (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Jean-Christophe Pellat (Université de Strasbourg)
Sophie Piron (Université du Québec à Montréal)
Jean-Pierre Sautot (Université Claude Bernard Lyon)
Dan Van Raemdonck (Université Libre de Bruxelles)
Martine Willems (Université Saint-Louis - Bruxelles)
François Yvon (CNRS)